Fabriquer un réservoir de carburant pour moto
RtwPaul, dans une vie antérieure, avec les outils du métier. Photo : rtwPaul
Fabriquer à la main un réservoir de carburant ou un réservoir d'essence pour moto unique peut être un véritable exploit à accomplir.
Tout d'abord, le design soulève plusieurs questions sur ce que vous essayez d'atteindre : un certain style pour correspondre aux lignes de conception de la moto, une certaine capacité requise pour l'endroit où cette moto pourrait être conduite, ou peut-être la forme plutôt que la fonction ? Je me suis personnellement assis et j'ai eu ces mêmes pensées, au fil des années, en construisant des dizaines et des dizaines de réservoirs d'essence lorsque je construisais des motos à partir de zéro, construites selon mes conceptions et mes rêves, et souvent selon une idée que le client apporterait dans mon magasin.
Le matériau et son épaisseur peuvent jouer un rôle important dans la fabrication d’un réservoir d’essence… acier, aluminium ou peut-être même cuivre. Il est nécessaire de réfléchir à l’avenir à la manière dont le réservoir d’essence sera maintenu ensemble.
Le soudage est le processus le plus simple et pour le rendre plus facile, il semble évident de réduire ces soudures au minimum. Faire cela en théorie semble logique, mais cela nécessite ensuite un travail de formage supplémentaire pour créer la forme souhaitée. Ces outils peuvent être aussi simples qu'un marteau d'une forme, d'une taille et d'un poids spécifiques, martelant le matériau contre un sac de sable ou similaire. Une fois la forme de base souhaitée obtenue, des outils et des machines plus techniques entrent en jeu.
S'il s'agit d'acier, il sera de calibre 16 ou 18 et sera soumis à la force brute. S'il s'agit d'aluminium, une certaine chaleur de suie est appliquée pour recuire et ramollir le matériau afin de rendre l'aluminium plus souple et plus facile à travailler et de réduire la fragilité.
Une gamme de machines dans mon ancien atelier de mes outils de travail comprenait une machine à rétrécir/étirer (pour faire exactement ce qu'elle décrit) et un marteau à planer (frappant de petits coups rapides entre deux têtes en acier arrondies souhaitées pour façonner et former des zones très spécifiques. sur lequel vous travaillez, la perte auditive étant un sous-produit du processus…).
Pour le lissage final, vous avez besoin d'une meule anglaise. Ensuite, vous le placez sur le « buck », une forme en bois que vous avez fabriquée plus tôt pour vous aider à créer la forme finale dont vous aviez besoin.
Comme pour toute chose, il existe plus d’une façon d’écorcher un chat, comme le dit le proverbe…
…et cela pourrait être l’inverse, la méthode de production en série… la sécurité passe en troisième lieu, et pourquoi tout le monde le jette-t-il par terre ? Pour que ce type puisse garder son emploi !
Regardez et appréciez…